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journée 1

Le projet de Dieu pour la jeunesse Avec Eddy Yates, responsable du Foyer Évangélique Universitaire de Besançon.

 

Les participants abordent divers textes de l’Ancien Testament (Proverbes 20.29, Daniel 1,2 Rois 2. 23-25, 1 Rois 12.1-19, Ésaïe 40.30-31). Avec l’objectif de dégager des principes de compréhension du projet de Dieu pour la jeunesse.

  • À partir d’ exemples, émerge un portrait type de la jeunesse que Dieu a équipé d’un fort potentiel mais qui a aussi ses fragilités.

    • Principe 1 : la vie d’un jeune a du prix, de l’importance, et du sens aux yeux de Dieu. La jeunesse a besoin d’encouragement et d’accompagnement.

    • Face à ses choix de vie, la jeunesse se divise en 2 groupes : des jeunes qui s’attachent à Dieu et des jeunes qui sont en rébellion à son égard.

    • Principe 2 : La sainteté de Dieu n’est pas négociable. Dieu attend que les jeunes réfléchissent à leurs choix et qu’ils se conduisent en êtres responsables, qu’ils apprennent la discipline et l’obéissance à sa Parole.

  • La jeunesse supporte le legs des générations précédentes, un héritage de vie (Psaume 78.2-4)

    • Principe 3 : la jeunesse doit recevoir le témoignage de Dieu par l’enseignement et l’exemple des générations précédentes. La jeunesse est ainsi préparée à une vie fructueuse au service de la société (exemples de Daniel, Timothée…).

    • Héritage de mort aussi (1 Rois 21 ; 2 Rois 11) Quand le mal règne dans une génération qui se détourne de Dieu , elle maudit la suivante . En trois générations, la jeunesse est atteinte de multiples maux et le pays dépérit.

    • Principe 4 : la jeunesse – et aucune génération – ne peut choisir la voie du mal et réclamer la bénédiction.

  • Il existe un espoir (Psaume 100.5 ; 2 Rois 4.8- 37)

    • Principe 5 : l’Écriture rappelle sans cesse que Dieu est bon, Il désire faire grâce et restaurer cette jeunesse perdue si elle se repent et renonce au mal. Le plan du salut en Jésus-Christ est toujours accessible.

 

L’orateur fait ensuite un court exposé sur un exemple de malédiction dans laquelle la jeunesse vit aujourd’hui : la pornographie. Véritable fléau qui atteint maintenant les plus jeunes, elle fait des ravages dans la conception de la relation sexuelle, et prépare à terme, la souffrance des couples.

 

Pour finir, l’orateur soumet cette question aux participants : « Comment être des canaux de bénédiction auprès des jeunes ? »

  • En faisant connaître le plan d’amour de Dieu et en annonçant le pardon de Dieu en Jésus-Christ. Il y a urgence !

  • En luttant dans la prière contre la malédiction.

  • Et dans le cadre du café associatif ? Les participants font une liste de propositions qu’ils sont invités à compléter.

 

Références bibliographiques :
Génération Challenge, Alex et Brett Harris, éditions Clé, 2010.
site http://www.larebellution.com

journée 2

Annoncer l’Évangile Avec André Schwab, responsable régional de l’association France pour Christ.

 

L’objectif est de saisir l’essentiel de l’Évangile pour le vivre et le transmettre. En petits groupes ou en grand groupe, les participants sont amenés à réfléchir sur « Qu’est-ce que l’Évangile ? » et sur « Qu’est-ce qu’évangéliser ? »

  • L’étude de 1 Corinthiens 1.17-25 et Jean 3.16 (Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle) permet de dégager les mots clés (et leur sens) de la Bonne Nouvelle. La part de l’homme : croire à la Bonne Nouvelle et faire confiance à Dieu.

  • À qui partageons-nous la Bonne Nouvelle ? Dans quel contexte culturel ?

    • Exposé des caractéristiques de notre société, de la faible compréhension du langage biblique ; partage de l’expérience du bar «  L’Équitable » à Douai comme exemple de la présence de l’église dans le monde.

    • Clés dans cette expérience du bar : « En faire un lieu de vie convivial, avec de la prévention, exprimant la solidarité avec les plus pauvres, aimer les gens qui viennent ».

  • Évangéliser n’est pas prêcher. Notre témoignage et notre évangélisation doivent permettre aux personnes de progresser. Sur une échelle de –10 à –1 représentant le cheminement spirituel des personnes, les personnes seront invitées à en parcourir toutes les étapes : de la méconnaissance totale de l’Évangile (niveau -10) à la repentance (niveau 0).

  • Qu’est-ce qu’un témoin ? Jean 1.1-3 ; Actes 26.2-23 : témoignage de Paul (avant, pendant, après sa conversion). Mise en situation : chaque participant prépare son témoignage sur le modèle de celui de Paul et le partage en 3’25 à son voisin. Puis synthèse des difficultés rencontrées.

  • Exposé sur les 8 mythes de la communication de l’Evangile

  • Temps de questions/ réponses

  • Témoignage d’un bénévole de « l’Autre Estaminet », café associatif à Lens (62). Présentation du café / Le témoignage dans l’accueil / Le contact avec les personnes / La présentation de l’Evangile / La nécessaire dépendance de Dieu dans la prière. Questions-réponses.


Références bibliographiques :
L’évangéliste sous toutes ses formes, R. Anzenberger, éditions BLF.
Pourquoi font-ils cela ?, N. Pollard, éditions Farel.

journée 3

Accueillir les jeunes, avec Y. et Ph. Schwab, coachs en accompagnement personnel et professionnel, ont conduit les participants, à partir de mises en situation filmées et commentées, à réfléchir à l’accueil des jeunes dans un café.

Objectif : que les participants deviennent des accueillants équipés, à la motivation confortée… et confrontée.

 

  • 1er temps : quel positionnement du bénévole, entre objectifs du projet de café et attentes des jeunes ?

    • Plusieurs groupes : les uns listent les attentes des jeunes en matière d’accueil, les autres se penchent sur la posture du bénévole. Mises en situation filmées et commentées permettent la confrontation et le questionnement sur l’accueil et ses conditions. Le tout débouche sur une synthèse des composantes et bonnes pratiques de la communication verbale et non-verbale.

    • Il ressort :

      • La nécessité d’un lieu accueillant, chaleureux

      • La nécessité d’une bonne ambiance , pas seulement un fond musical

      • La nécessité d’un état d’esprit d’accueil du bénévole

      • La nécessité pour le bénévole de se familiariser aux techniques d’approche des jeunes

      • La nécessité d’apprendre l’écoute active pour discerner besoins et orientation des échanges

 

  • 2e temps : les participants sont répartis en ateliers.

    • Le premier réfléchit à l’ébauche d’une charte : comment faire avec tel ou tel aspect concret de l’accueil dans le café ? Exemples : comment présenter Safe Haven ? Sans prosélytisme ? Comment éviter les discussions stériles ? Comment gérer, voire recadrer des jeunes ? Il apparaît nécessaire d’établir une charte :

    • Pour veiller aux relations entre bénévoles

    • Pour veiller aux relations avec clients

    • Le second atelier porte sur l’écoute active : toujours à partir de situations concrètes, il s’agit de dégager les ingrédients d’une écoute réellement active

 

  • Synthèse : Ce qu’est l’écoute active : une décision volontaire que l’on prend d’adopter une écoute très soutenue. Celle-ci ne peut s’installer dans la durée pour celui qui écoute sinon épuisement rapide.

    • Les 4 ingrédients :

      • Accueillir : la présence à l’autre signifie que « je ne fais rien d’autre ».

      • Se taire : je renonce à parler, je ne cherche pas de solution. La personne en parlant trouve souvent elle-même la solution. Je ne l’interromps pas. Ne pas avoir peur des silences, les respecter. Si nous assumons ces silences, ils ne sont pas un problème.

      • Adopter une attitude de bienveillance : attention aux manifestations non verbales.

      • Reformuler : question ouverte, montre l’intérêt pour la personne entend ses émotions et synthétise comme un tremplin vers la suite.

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